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Stratégies d’investissement pour médecins : REER, CELI et au-delà

Stratégies d’investissement pour médecins : REER, CELI et au-delà

En tant que médecin, vous investissez tout votre temps, ou presque, dans un travail exigeant. Votre profession implique des sacrifices de temps et d’énergie. Cela fait en sorte que la plupart des médecins n’ont que peu de temps à consacrer à la gestion de leurs finances personnelles. 

 

Cependant, trop repousser ces questions risque de nuire à votre bien-être financier à long terme.

Chacun de ces éléments étant interrelié avec les autres, il est recommandé de faire affaire avec un service de planification financière spécialisé auprès des médecins pour vous assurer qu’ils sont mobilisés de manière optimale.

Médecins analysant leurs stratégies d'investissement sur ipad

Par où commencer pour votre stratégie d’investissement de médecin ?

En début de carrière, bien des médecins présentent des dettes d’études importantes. Il faut donc, d’une part, élaborer un plan pour les rembourser et, d’autre part, commencer à investir intelligemment, c’est-à-dire dans des régimes qui vous permettent d’économiser de l’impôt.

Payer vos dettes ou investir ?

Investir est payant lorsqu’on commence tôt, grâce au phénomène des intérêts composés. Cependant, quand on a des dettes, est-ce mieux de les rembourser avant de commencer à investir ? Tout dépend du montant et du type de dettes que vous avez.

En général, vous pouvez établir un montant fixe de remboursement mensuel des dettes et garder une autre somme pour l’investissement. Ainsi, vous diminuez graduellement votre dette tout en faisant des placements qui vont fructifier. 

Investir dans un REER, un CELI, un CELIAPP ou votre société ?

Il existe plusieurs moyens d’épargner en obtenant des avantages fiscaux. Voici un résumé de vos options.

Régime enregistré d’épargne-retraite (REER)

Vous devez avoir un salaire pour cumuler des droits de cotisation au REER. Lorsque vous cotisez, cela diminue votre revenu imposable, et ensuite vos placements fructifient à l’abri du fisc. À la retraite, vous payerez toutefois de l’impôt sur vos retraits.

Compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Tous les Canadiens majeurs cumulent des droits de cotisation, qui varient chaque année. C’est le même montant pour tout le monde. Le CELI ne vous donne pas de déduction d’impôt immédiate, mais les placements que vous choisissez généreront des gains libres d’impôt, même au retrait.

Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP)

Ce régime est dédié aux économies pour acheter une première habitation et il y a plusieurs critères à respecter pour y avoir droit. Si c'est votre cas, vos cotisations (d’un maximum de 40 000 $ sur 5 ans) vous offrent à la fois une déduction d’impôt et des gains non imposables.

Constitution d’une société

Les médecins peuvent aussi se constituer en société pour y laisser tous les revenus dont ils n'ont pas besoin dans l’immédiat. Le taux d’imposition est plus bas que celui des particuliers. À partir de votre société, vous pouvez vous verser un salaire, des dividendes ou un mélange des deux et investir le reste, en fonction de vos besoins.

Médecin réconfortant un patient

Investir en immobilier

L’immobilier offre une autre avenue intéressante. Certes, c’est un investissement qui demande plus de temps. Mais l’effet de levier peut être intéressant. Si vous mettez le minimum de mise de fonds dans un immeuble à revenu et que toutes les dépenses associées sont couvertes par les loyers, vous faites du rendement sur la valeur de l’immeuble, en ayant investi le minimum. Par exemple, si vous achetez un immeuble locatif à 800 000 $, avec une mise de fonds de 160 000 $, et qu’il se revend 1 000 000 $ dix ans plus tard, vous avez un rendement de 125%, en plus du capital remboursé sur le prêt et des profits mensuels (payés par les loyers).

L’assurance vie

L’assurance-vie n’est pas à proprement parler un placement. Mais plusieurs types de polices comprennent un volet d’investissement. Il s’agit surtout des assurances vie universelles et avec participation. En plus d’offrir un montant forfaitaire à vos héritiers, l’assurance vie peut donc servir comme stratégie de diversification de vos actifs.

Stratégies d’investissement pour médecins : gérer vos placements

Une fois que vous avez une idée des divers produits qui peuvent vous convenir, le travail n’est pas terminé ! C’est bien beau d’ouvrir un REER, mais qu’allez-vous mettre dedans ? 

Des portefeuilles prudents aux plus audacieux

Dans chacun des types de comptes énumérés dans la section précédente, il y a un vaste choix de placements possibles. Vous pouvez faire affaire avec une banque qui vous vendra des parts de fonds communs, avec des gestionnaires spécialisés auprès des professionnels de la santé qui proposent des portefeuilles ciblés, ou encore tout gérer vous-même. 


Une fois que vous êtes plus avancé dans votre carrière et que vous utilisez déjà tous ces régimes avantageux, il existe également des placements non traditionnels, pour plus de diversification financière. Par exemple, il peut s’agir de titres de créances de marchés émergents, des actions privilégiées, de titres hypothécaires, etc. Vous pourriez même vous lancer dans le capital-risque ou investir directement dans de petites entreprises.

Devriez-vous opter pour des placements prudents ou risqués ? 

 

En général, les médecins, surtout s’ils sont encore loin de la retraite, peuvent se permettre de prendre des risques et donc, d’obtenir potentiellement plus de rendement avec le temps. Certains facteurs vous prédisposent à la prise de risque en placements:

Médecin avec une bonne stratégie d'investissement qui tient son stéthoscope

Devriez-vous faire appel à des services-conseils ou gérer votre stratégie d’investissement vous-même ?

Gérer des investissements représente une charge mentale considérable. En effet, le risque de perdre de l’argent à court terme est stressant pour quiconque. Retenir les services de conseillers financiers qui ont les compétences et dédient tout leur temps à la gestion des placements de leurs clients est généralement un bon choix. Cela vous permet d’avoir l’esprit tranquille !

 

En gérant vos placements vous-même, vous économiserez sur les frais de gestion. Cependant, il faut être prêt à investir de votre temps personnel dans cette activité. Cette phase d’apprentissage se déroule mieux si elle a lieu tôt dans votre carrière, quand l’enjeu est moindre. Vous aurez alors le temps de vous relever de vos erreurs… et finirez peut-être par solliciter l’avis de conseillers financiers.


À mesure que vous avancerez dans votre carrière, vous aurez plus d’actifs et vos besoins financiers seront plus complexes. Il sera alors très important de faire affaire avec des professionnels pour mettre en œuvre des stratégies de planification financière et fiscale intelligentes.

Exécuter votre stratégie d’investissement

Vous êtes intéressé par tous les types d’investissements énumérés jusqu’ici, mais vos économies ne vous permettent pas de vous éparpiller dans tous ceux-ci en même temps ? Il faut connaître vos priorités pour savoir où investir en premier.

Comment prioriser vos objectifs ?

Pour mieux comprendre où vous vous situez et où vous voulez aller, il est utile de vous poser une série de questions, par exemple :

Répondre à ces questions vous aidera à cibler quoi faire en premier, comme rembourser une dette ou ouvrir un CELIAPP pour acheter une maison.

La retraite : y penser tôt pour planifier

La retraite vous semble peut-être encore loin, mais c’est nécessaire de savoir vers quel âge vous voulez la prendre, car toutes les simulations de rendement de vos placements sont basées sur cette information. Cette donnée permet de déterminer :

Atteignez vos objectifs financiers avec une bonne stratégie d’investissement pour médecin !

Le milieu de l’investissement est un monde complexe et il est souvent difficile de trouver le juste équilibre entre les profits à court terme et un patrimoine construit sur le long terme.  

Tous les éléments mentionnés dans cet article vous donnent des outils pour construire votre stratégie d’investissement. En collaborant avec un conseiller spécialisé dans les besoins des médecins, vous pouvez en tirer profit au maximum, car il sait comment faire travailler votre argent pendant que vous êtes au chevet des patients. 

Erreurs fiscales courantes chez les médecins et comment les éviter

Erreurs fiscales courantes chez les médecins et comment les éviter

La fiscalité d’une profession comme celle de médecin, où on peut exercer en tant que travailleur autonome, salarié du système de santé ou actionnaire de sa propre société, est définitivement complexe. Cette expertise couvre l’imposition des revenus autant que des placements.

Ce qui coûte cher, est-ce réellement le recours à un fiscaliste ou tout autre service professionnel ? Pas tellement, car ce sont plutôt les principales erreurs fiscales qui peuvent vous faire perdre des milliers de dollars chaque année.

Stéthoscope posé sur livre de comptabilité de médecin qui fait des erreurs fiscales

Erreur fiscale courante #1 : Ne pas planifier

En matière de finances, la planification est presque toujours la clé du succès. La planification financière fait toutefois appel à un ensemble de compétences bien différentes de celles requises pour exercer la médecine. Mais ce domaine existe aussi de la rigueur, le contrôle de ses émotions et la capacité de prévoir les conséquences de ses actes !

 

Beaucoup de médecins se concentrent sur leur pratique et négligent de prendre du recul pour élaborer une stratégie fiscale. Pourtant, les conséquences d’un manque de planification sont lourdes : 

Quelques minutes de votre temps suffisent pourtant à donner une première idée de votre situation à un fiscaliste. À partir de ce portrait, il creusera certains aspects et vous proposera une bonne stratégie.

Erreur fiscale #2 des médecins : Éviter de parler d’argent dans son couple

Vos décisions financières affectent votre couple ou votre famille, selon votre situation. L’argent est un sujet sensible, et vos décisions peuvent être influencées par le revenu et la relation à l’argent de votre partenaire. Lorsque vous ne discutez pas d’argent ensemble, vous risquez de prendre, chacun de votre côté, des décisions incompatibles

 

Par exemple, un manque de coordination peut mener à une fiscalité sous-optimale. Vous auriez pu répartir vos revenus avec le fractionnement au conjoint, mais vous ne l’avez pas fait ? Vous auriez pu cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) de conjoint, mais vous n’y avez pas pensé ? Tentez d’améliorer votre communication dans le couple afin d’établir des stratégies communes et parlez-en à votre conseiller.

Erreur #3 : Négliger les échéances fiscales

Il y a plusieurs dates limites à respecter pour payer vos acomptes provisionnels, produire votre déclaration de revenus, remettre vos taxes ou d’autres documents en lien avec la comptabilité de votre entreprise médicale. 

 

C’est tellement facile d’oublier une échéance ! 

 

Malheureusement, cela peut entraîner des pénalités et des intérêts auprès de Revenu Québec ou de l’Agence du revenu du Canada. 

 

Afin d’éviter d’alourdir votre charge de travail, il est recommandé de faire affaire avec un comptable fiscaliste. Cet expert peut s’occuper des échéances fiscales et de l’optimisation de toute votre fiscalité.

Médecin à son bureau en train de calculer ses erreurs fiscales

Erreur #4 : Ne pas profiter de tous les crédits d’impôt et déductions fiscales

Il existe des dizaines de crédits d’impôts et déductions accessibles aux petites entreprises et aux particuliers. Tous les connaître prend un certain temps et une bonne expertise. Mais quand on sait comment les obtenir, ils peuvent vite devenir très avantageux.

 

Les médecins qui ont leur propre bureau peuvent demander : 

Au niveau personnel, les médecins peuvent demander : 

Ce ne sont que des exemples et un expert pourrait trouver d’autres déductions applicables à votre situation. Malheureusement, plusieurs médecins passent à côté de ces avantages, soit par manque de connaissances, soit par négligence.

Erreur fiscale #5 des médecins : Confondre votre comptabilité personnelle et professionnelle

Mélanger ses dépenses personnelles avec ses dépenses professionnelles, c’est facile et c’est vite arrivé, mais c’est une mauvaise idée. Ce flou peut nuire à votre tenue de livres et déclencher des vérifications fiscales. Ce type de vérification est souvent stressant et pourrait se conclure par des pénalités financières.

 

Voici comment bien séparer votre comptabilité personnelle et professionnelle :

Médecin face à une famille de patients dans son bureau

Erreur #6 : Ne pas faire appel à un fiscaliste spécialisé auprès des médecins

La sixième erreur devrait en fait être la première ! Car si vous faites affaire avec un fiscaliste spécialisé auprès des médecins, vous éviterez les 5 premières erreurs coûteuses mentionnées ici. 

 

Un expert peut vous conseiller pour optimiser votre gestion financière professionnelle aussi bien que personnelle. Voici tous les avantages de faire affaire avec un expert : 

Conseils personnalisés

Un comptable fiscaliste peut faire beaucoup plus que votre déclaration de revenus annuelle. Il vous accompagne avec ses conseils personnalisés pour vous permettre de sauver de l’impôt, investir cet argent et faire fructifier votre patrimoine tout au long de l’année.

Économie de temps

Gérer l’ensemble de votre comptabilité vous-même prend beaucoup de temps, et vous n’êtes pas immunisé contre les erreurs. Confiez cette tâche à un expert qui a l’habitude de la tenue de livre des médecins.

Renseignements fiables

Un fiscaliste, d’autant plus s’il est comptable agréé, maîtrise parfaitement les règles en vigueur. Lui poser vos questions est le meilleur moyen d’obtenir des réponses à toutes vos questions.

Optimisation fiscale

Quel est le régime fiscal le plus adapté à votre situation ? Devriez-vous vous verser un salaire ou des dividendes ? Un fiscaliste vous proposera un plan en fonction des économies d’impôts et des autres avantages fiscaux associés à chaque option, de manière à réduire votre imposition efficacement.

Sécurité

En cas de vérification, avoir un comptable fiscaliste à portée de main est essentiel pour démontrer que vous faites des efforts pour remplir toutes vos obligations fiscales.

Dites adieu aux erreurs fiscales coûteuses avec l’aide d’un fiscaliste !

Maîtriser la fiscalité en plus de la médecine est pratiquement impossible. Bien connaître les rouages de l’imposition des sociétés et des particuliers exige des années de formation, des compétences reconnues et une longue expérience. À chacun sa spécialité !

L’esprit tranquille, restez concentré sur votre activité médicale et réduisez votre charge mentale.

Stratégies financières pour médecins : Incorporez, gérez et préparez votre retraite

Stratégies financières pour médecins : Incorporez, gérez et préparez votre retraite

Comment vous assurer d’avoir assez d’argent et d’optimiser la croissance et le retrait de vos économies au fil du temps ?

Accumuler des actifs financiers tout au long de la vie exige une bonne dose de planification. De plus, à la retraite, vous n’avez plus de revenus de travail, alors que celle-ci représente parfois 30 ou même 40 ans de votre existence. 

Groupe de fiscalistes pour élaborer des stratégies financières pour médecins

L’incorporation des médecins : de l’activité professionnelle à la gestion des placements

Dès les débuts de votre pratique, vous pouvez vous incorporer afin de bénéficier d’un taux d’imposition avantageux. Plus de la moitié des médecins choisissent d’ailleurs de s’incorporer.

 

Exercer en société vous permet de réaliser d’importantes économies d’impôt sur le revenu. Cette structure complexifie toutefois la gestion financière annuelle et la planification de votre retraite. 

 

La planification financière commence donc dès le début de votre carrière avec ce choix important. Il faut aussi songer rapidement à :

Au fil du temps, vos priorités pourraient changer. C’est pourquoi il est essentiel d’établir une relation de confiance avec un fiscaliste tout au long de votre carrière.

Stratégies financières pour médecins : comment se payer en 2025 ?

Plusieurs médecins se versent un salaire via leur société professionnelle pendant leurs années de pratique. Les dividendes ou un mélange des deux options sont également des choix populaires. 

 

Voici un résumé des avantages de chaque option.

Salaire

Dividendes

Une fois à la retraite, vous cessez de travailler et vous ne pouvez donc plus vous verser un salaire. Si votre société reste ouverte, vous pouvez continuer de vous payer en dividendes. D’ailleurs, les dividendes offrent des possibilités intéressantes pour les retraités :

La planification de la retraite : quelles sont les sources de revenus des médecins ?

À l’approche de la retraite, les médecins possèdent souvent des avoirs substantiels dans leur compte de société, dans leur REER et dans d’autres véhicules financiers. 

 

Trois volets essentiels doivent être savamment planifiés avant de commencer à décaisser vos placements.

Par exemple, il est crucial de sortir les fonds dans le bon ordre pour ne pas se retrouver à payer beaucoup d’impôt en début de retraite ou à laisser un héritage qui s’en ira en bonne partie aux gouvernements.

Médecin et sa patiente dans son bureau

Stratégies financières pour médecins : les différentes étapes de la vie

Voici un aperçu d’un cheminement assez typique qui inclut l’accumulation de richesse et le décaissement des placements. N’hésitez pas à vous en inspirer et à en discuter avec votre fiscaliste.

 

Étape de la vie

Implications financières

Début de pratique médicale

Remboursement des dettes d’étude et épargne.

Vie active au travail

Incorporation, remboursement des prêts (par exemple, pour une maison), retraits pour congés parentaux, épargne.

Fin cinquantaine et début soixantaine

Changements dans la composition de votre portefeuille à l’approche de la retraite.

Retraite

Rentes publiques, décaissement des placements, conversion du REER en FERR à 71 ans maximum, etc.

Stratégies financières pour médecins : dans quel ordre utiliser vos revenus de retraite ?

Chaque source de revenus est traitée différemment d’un point de vue fiscal. Voici quelques lignes directrices pour vous guider une fois que le travail cesse d’être votre source de revenus principal.

Que faire lorsque vous voulez payer le moins d’impôt possible à la retraite ?

Si votre but principal est de réduire l’impôt courant, il est recommandé de sortir des fonds de votre CELI, puis de votre société. Les retraits du CELI ne sont pas imposés du tout. En fonction de votre âge, vous pourriez aussi recevoir des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du RRQ, qu’on ne peut pas repousser indéfiniment, mais ceux-ci sont pleinement imposables.

Que faire si votre principale préoccupation est la sécurité de vos revenus ?

Dans une optique de gestion du risque, on garde les revenus les plus sûrs pour la fin. L’idéal est souvent de retirer des fonds de votre société, surtout si elle détient des placements à risque, avant de piger dans vos comptes personnels (CELI, REER ou FERR). On recommande de recevoir le RRQ en dernier, le plus tard possible, puisque cet argent est garanti et que le montant augmente quand vous le prenez plus tard.

Que faire pour faire croître votre valeur nette et votre patrimoine ?

Le temps est votre meilleur allié pour faire croître vos placements. Ainsi, vous pouvez compter sur le RRQ et la SV en premier. Ensuite, il est important de retirer vos REER et FERR assez tôt, car ils sont imposables et vous ne voulez pas laisser cette charge à vos héritiers. Au contraire, le CELI conserve sa pleine valeur. Vous devriez donc conserver le CELI et les placements à risque de votre société pour la fin.

Devriez-vous prendre une retraite hâtive ?

En épargnant judicieusement dès le début de votre carrière, vous devriez vous retrouver en bonne position pour prendre une retraite anticipée. Ce sera alors l’occasion de réaliser des projets personnels ou de passer plus de temps avec votre famille et vos amis. Il y a toutefois des avantages et des inconvénients à la retraite hâtive.

Pour

Contre

Une retraite hâtive, par exemple à 50 ans, se prépare dès un jeune âge. Par exemple, vous pourriez :

Que devient votre société incorporée une fois à la retraite ?

Une fois que vous prenez votre retraite, vous avez en somme deux choix pour votre société :

Liquidation de votre société

Dissoudre votre société implique de vendre ses actifs et les distribuer aux actionnaires (vous-même), puis payer l’impôt dû. Si votre société ne détient pas beaucoup d’actifs, c’est une avenue intéressante. Dans ce cas, les coûts et les obligations pour la maintenir seraient probablement plus importants que les avantages fiscaux que vous en tirez.

Transformation en société de gestion

Avec des actifs considérables, il est pertinent de conserver votre Inc. en société de portefeuille. Cette transformation permet de mieux planifier vos entrées et sorties d’argent. Vous pouvez alors étaler le revenu que vous tirez de votre compagnie sur de nombreuses années. Faites vos retraits aux moments les plus avantageux sur le plan fiscal. Une société de gestion offre aussi des avantages comme des dividendes en capital non imposables.

Stratégies financières pour médecins : comment organiser votre héritage ?

Alors que vous faites des efforts pour réduire votre charge fiscale tout au long de votre vie, ce serait vraiment dommage de mal planifier votre succession et que vos héritiers se retrouvent à payer trop d’impôt. 

 

Si vous avez choisi de maintenir votre société de gestion jusqu’à la fin de vos jours, elle fera partie de la succession. Il existe des stratégies pour éponger la facture d’impôt. Par exemple, vous pourriez prendre une police d’assurance vie permanente (souscrite par votre société). Elle comporte un volet de placement qui croît à l’abri de l’impôt, et à votre décès, le produit de l’assurance versé aux héritiers est habituellement non imposable.

Contactez un fiscaliste spécialisé auprès des médecins pour créer un patrimoine à votre image !

Afin de partir du bon pied sur le plan financier, il ne suffit pas de travailler fort et d’obtenir un bon revenu. Il faut également suivre un plan mûrement réfléchi. Demandez les services de fiscalistes pour établir des stratégies financières pour médecins.

N’attendez plus pour prendre votre avenir financier en main !

Médecin tenant un coeur en mousse

Comprendre les taux d’imposition applicables aux médecins au Québec

Comprendre les taux d’imposition applicables aux médecins au Québec

La médecine offre une des meilleures rémunérations parmi toutes les professions existantes dans la province. Cependant, les revenus élevés s’accompagnent souvent d’une forte taxation et les médecins n’y échappent pas complètement. Il existe toutefois des moyens d’atténuer l’imposition appliquée aux médecins.

Puisque l’impôt sur le revenu fédéral et provincial combiné peut dépasser 50%, il est essentiel de connaître les bases du système et de s’entourer de professionnels compétents pour prendre les bonnes décisions financières.

Stéthoscope posé sur des documents financiers pour illustrer l'imposition des médecins

Quel est le taux d’imposition personnel des médecins en 2025 ?

Tout au long de votre carrière comme médecin, vous aurez à payer de l’impôt fédéral et provincial, comme l’ensemble des résidents du Québec. 

 

L’impôt sur les salaires ou les revenus de travailleur autonome est appliqué par tranches. Par exemple, au fédéral, vos premiers 57 375 $ gagnés, par exemple, sont imposés à 14% seulement. Ensuite, le taux augmente graduellement. Tout dollar gagné au-delà du seuil de 253 414 $ est imposé à 33%.

 

Autrement dit, l’imposition peut dépasser 50%, mais ce taux ne s’applique pas sur l’ensemble de vos revenus – uniquement sur les revenus dépassant le seuil requis.

 

Voici un tableau des fourchettes d’imposition fédérales.

Revenu imposable en 2025

Taux d’imposition fédéral

0 $ à 57 375 $

14 %

57 375 $ à 114 750 $

20,5 %

114 750 $ à 117 882 $

26 %

177 882 $ à  253 414 $

29 %

253 414 $ et plus

33 %

 

Voici maintenant un tableau des fourchettes d’imposition provinciales. En combinant les taux des deux paliers de gouvernement pour un travailleur autonome gagnant 250 000 $ en 2025, on arrive à une facture d’impôt d’environ 105 000 $.

 

Revenu imposable en 2025

Taux d’imposition provincial

0 $ à 53 255 $

14 %

53 255 $ à 106 495 $

19 %

106 495 $ à 129 590 $

24 %

129 590 $ et plus

25,75 %

 

En tant que médecin, votre facture d’impôt risque donc d’être élevée si vous ne mettez pas en place des stratégies pour la diminuer.

Quel est l’impôt des médecins incorporés ?

La stratégie la plus connue pour réduire les obligations fiscales immédiates des médecins est l’incorporation. Dans ce cas : 

En somme, l’incorporation est plus complexe et nécessite les services de professionnels comptables, juristes et fiscalistes. Cependant, elle vous permet d’accroître votre patrimoine plus rapidement.

 

Quelle formule est la plus avantageuse dans votre cas ? Consultez un fiscaliste pour examiner différents scénarios et recevoir des conseils professionnels.

Fiscaliste à son bureau travaillant sur l'impôt d'un médecin au Québec

Comment le taux d’imposition des médecins est-il influencé par leurs revenus passifs ?

Lorsque vous conservez des bénéfices dans le compte de votre société, cette épargne produit des revenus de placement, par exemple des dividendes et des gains en capital.

 

Au-delà d’un certain montant, ces revenus passifs peuvent faire diminuer la portion de vos revenus qui peut être imposée au taux pour les petites entreprises. Les revenus supplémentaires sont alors graduellement imposés au taux général des sociétés.

Payerez-vous plus d’impôt sur vos revenus passifs ?

Afin de savoir si une partie des sommes conservées dans votre société subira un taux d’imposition plus élevé, appliquez la formule suivante. Elle vous indique le montant de revenus passifs que vous pouvez gagner tout en conservant le taux privilégié des petites entreprises.

Par exemple, selon les résultats de cette formule, si vos revenus nets de pratique médicale s’élèvent à 200 000 $, vous pourriez gagner jusqu’à 110 000 $ de revenus passifs dans votre société sans qu’il y ait d’incidence.

Rémunération par salaire ou par dividendes pour minimiser le taux d’imposition des médecins au Québec ?

La forme de rémunération optimale pour un médecin incorporé dépend de chaque situation individuelle. Le taux d’imposition sur les dividendes est un peu moindre que celui du salaire. Par contre, ce dernier offre d’autres avantages fiscaux.

Se payer par salaire

Se payer en dividendes

Médecin souriante car elle a un bon taux d'imposition

Quelles déductions demander pour réduire votre impôt personnel ?

Si vous n’êtes pas prêt à passer à l’incorporation mais que vous souhaitez réduire votre facture fiscale, il existe plusieurs déductions que vous pouvez obtenir. En voici un aperçu.

Déductions liées à vos activités professionnelles

Bien entendu, tous les frais directement reliés à l’exercice de votre profession sont déductibles, que ce soit un loyer à payer, l’utilisation d’un véhicule ou l’achat de matériel.

 

Si votre conjoint ou enfant vous aide dans vos affaires, vous pouvez lui verser un salaire et le déduire de vos revenus. 

 

De plus, vos assurances responsabilité et professionnelle, ainsi que les frais d’adhésion à diverses associations médicales sont aussi déductibles.

 

Lorsque vous devez déménager pour votre travail, par exemple si vous partez exercer la médecine dans une autre région, vos frais de déménagement deviennent déductibles d’impôt. Il faut une distance d’au moins 40 kilomètres. Par exemple, si vous avez dû vendre votre maison pour en racheter une ailleurs, les honoraires des notaires et la commission de votre courtier immobilier sont déductibles, ce qui peut donner une somme considérable.

Déductions pour votre retraite

Lorsque vous cotisez à un REER, vous pouvez déduire ce montant de votre revenu imposable. En 2025, la cotisation maximale est établie à 32 490 $, plus tous droits accumulés et non utilisés lors des années précédentes. Vous pourriez également opter pour cotiser au REER de votre conjoint, si cela s’applique à votre situation.

Déductions pour vos frais financiers

Les honoraires que vous payez à votre comptable, fiscaliste ou conseiller en placement pour votre société peuvent être déduits de votre revenu imposable. La déduction s’applique aussi à un montant emprunté en vue de générer un revenu de placement.

Taux d’imposition des médecins : réduisez votre facture grâce à une bonne planification !

Salarié, travailleur autonome ou médecin incorporé, une planification financière soignée et accompagnée de conseils fiscaux rigoureux est l’outil qu’il vous fait afin d’économiser des dizaines de milliers de dollars en facture d’impôt chaque année.

 

Dans le contexte des taux d’imposition élevés des médecins, travailler avec un expert en fiscalité devient crucial.

Chaque situation étant unique, cette analyse personnalisée est indispensable pour prendre les bonnes décisions et maximiser votre patrimoine.

Fiscaliste pour Médecins | Optimisation fiscale pour professionnels de la santé

Fiscaliste pour Médecins | Optimisation fiscale pour professionnels de la santé

Pourquoi un fiscaliste pour médecins est indispensable ?

Vous avez des collègues qui vous suggèrent depuis un moment de prendre un fiscaliste pour médecins et vous vous demandez si ça en vaut vraiment la peine. Dans le fond, pourquoi faire appel à un fiscaliste spécialisé pour médecins ? 

 

Eh bien, parce que la fiscalité des professionnels de la santé est souvent complexe et différente des autres professions. Souvent, les revenus peuvent varier d’une année à l’autre et il y a les régimes d’épargne comme le REER ou le CELI à considérer.  Et ce n’est pas tout, il faut ajouter la possibilité de s’incorporer dans tout ça. Bref c’est facile de s’y perdre.

 

Comme vous vous en doutez, le fiscaliste pour médecins connaît toutes ces particularités sur le bout de ses doigts. Son rôle est de vous aider à baisser vos impôts, maximiser vos déductions et surtout planifier intelligemment votre avenir financier. 

 

Par exemple, un bon fiscaliste peut vous aider à garder une partie de vos revenus dans votre société pour payer moins d’impôt tout de suite.

fiscaliste medecins professionnels sante

Quels sont les défis fiscaux uniques aux médecins ?

Pourquoi la fiscalité des médecins est-elle différente ?

Les médecins commencent souvent leur carrière plus tard, après des longues études longues très coûteuses. Ça crée plusieurs défis fiscaux comme gérer une dette étudiante importante tout en voyant son revenu augmenter rapidement, parfois en passant d’un statut salarié à celui de travailleur autonome ou incorporé.

Comment un fiscaliste pour médecins peut aider à gérer un revenu qui augmente rapidement après la résidence ?

La transition de résident à médecin en pratique privée ou incorporation change beaucoup votre situation fiscale. Par exemple, si vous devenez incorporé, vous pouvez décider de laisser une partie de vos revenus dans la société pour payer moins d’impôts immédiatement.

 

Saviez-vous ? Cette stratégie de report d’impôt peut vous permettre d’investir l’argent retenu pour générer des revenus supplémentaires. C’est vraiment une bonne option.

Quelle structure choisir : salarié, travailleur autonome, GMF ou incorporation ?

Toutes les options ont leurs propres avantages et leurs propres contraintes fiscales. S’incorporer peut vous aider à payer moins d’impôt maintenant et à partager le revenu, mais ce n’est pas toujours la meilleure option selon votre situation de travail ou même de famille.

 

Par exemple, si vous travaillez en GMF, Il y a des frais qui peuvent être déduits différemment que si vous êtes travailleur autonome.

Comment un fiscaliste pour médecins peut aider à gérer les dettes d’études et les frais professionnels ?

Les dettes étudiantes, frais de cabinet, assurances...

Un fiscaliste pour médecins peut vous aider à mieux gérer les intérêts de vos dettes d’études et à avoir plus de déductions pour vos dépenses liées à votre pratique, comme l’équipement, les assurances ou le loyer de votre bureau.

Que peut faire un fiscaliste pour un médecins ?

Comment un fiscaliste pour médecins prépare-t-il vos déclarations fiscales ?

En s’assurant  que vos déclarations fédérale et provinciale sont complètes, avec toutes les déductions auxquelles vous avez droit. Ça évite des erreurs coûteuses.

Quelles déductions spécifiques aux médecins peut-on réclamer ?

Vous pouvez réclamer des frais de bureau, cotisations professionnelles, formations continues, déplacements liés à la pratique, voire même certains outils électroniques.

 

Exemple : Un médecin qui travaille en clinique privée peut déduire ses frais de téléphone et internet proportionnellement à son utilisation professionnelle.

Comment fractionner le revenu avec son conjoint ou ses enfants ?

L’incorporation vous permet de créer une société par actions. Ça ouvre la porte au report d’impôt, au fractionnement de revenu et à une épargne-retraite qui est plus efficace.

Saviez-vous ? Avec une société médicale, vous pouvez différer l’impôt jusqu’à 20 % plus bas qu’en tant que travailleur autonome.

Qu’est-ce que l’incorporation médicale et quels sont ses avantages ?

Avec des stratégies comme la fiducie familiale ou le partage d’actions, c’est possible de verser une partie de vos revenus à des proches qui paient moins d’impôts. Ça va aider à alléger votre propre facture fiscale.

Fiscaliste pour médecins : planification successorale et les dons ?

Un bon fiscaliste peut aussi vous guider pour transmettre vos biens à vos proches de façon efficace, sans payer plus de taxes que nécessaire. Il peut aussi vous aider à profiter pleinement des crédits d’impôt pour dons de bienfaisance, et à éviter certaines erreurs qui pourraient vous coûter cher à long terme.

planification successorale fiscaliste medecins

Quel est le calendrier fiscal annuel pour les médecins ?

Quels documents fiscaux devez-vous recevoir et quand ?

Période Document fiscal Utilité / Recommandation
Fin janvier Reçus de cotisation REER À inclure dans la déclaration pour réduire l’impôt.
Mi-mars Reçus REER janvier-février Peut réduire l’impôt d’une autre année.
Février à mars T4A, T4RSP, T4RIF, Relevés 1, 2 Revenus retirés de régimes enregistrés.
Mars T3, T5, T5008, Relevés 3, 16 Revenus de placements et dividendes.
Mars T1135 Si actifs étrangers > 100 000 $.
Mars à avril T5013, T1042-S Revenus de sociétés en commandite ou étrangères.

Pourquoi ne pas faire vos impôts avant d’avoir tous vos feuillets ?

Faire vos impôts sans avoir tous vos feuillets en main, c’est risqué. Il manque peut-être un T4, un reçu de don ou un relevé d’intérêts, et ces oublis peuvent mener à des erreurs, des ajustements de l’Agence du revenu et parfois même des pénalités. En plus, votre remboursement pourrait être retardé… ou pire, vous pourriez devoir en rembourser une partie.

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REER vs CELI pour médecins : lequel prioriser ?

Quand est-il préférable de cotiser au REER plutôt qu’au CELI ?

Le REER est souvent plus avantageux si vous avez un bon revenu, parce que la cotisation vient réduire vos impôts immédiatement. C’est une belle façon d’économiser aujourd’hui tout en mettant de l’argent de côté pour la retraite.

Pourquoi le CELI est-il aussi important ?

Le CELI offre une croissance sans impôt sur vos gains, et vous pouvez retirer votre argent quand vous voulez, sans pénalité. C’est une option flexible qui complète bien le REER, surtout si vous pensez avoir besoin d’accéder à vos fonds avant la retraite.

Comment faire du fractionnement de revenu avec un fiscaliste pour médecins ?

Quels sont les mécanismes légaux pour fractionner le revenu ?

Le fractionnement consiste à transférer une partie de vos revenus à un proche, comme un conjoint ou un enfant majeur, pour payer moins d’impôts au total. Ça peut se faire par une fiducie ou en leur donnant des actions de votre société. Mais il faut que tout soit bien structuré et conforme aux règles fiscales pour éviter les ennuis.

Quels sont les risques et erreurs à éviter ?

Si le fractionnement est mal fait ou mal justifié, vous risquez des pénalités. Par exemple, verser un revenu sans vraie contribution ou oublier de bien documenter les transactions peut vous causer des problèmes avec Revenu Québec. D’où l’importance de s’entourer d’un expert.

Fiscaliste pour médecins ou comptable ? À qui confier vos impôts ?

Quelle est la différence entre fiscaliste pour médecins et comptable ?

Le fiscaliste, c’est un peu le stratège de vos impôts. Son travail, c’est d’optimiser votre situation fiscale, de trouver des façons légales pour réduire vos impôts et de planifier vos finances à long terme. 

 

Le comptable, lui, s’occupe surtout de la tenue de livres, de préparer vos déclarations et de s’assurer que tout est en règle avec les autorités fiscales. En résumé, le comptable gère la conformité et les chiffres au quotidien, tandis que le fiscaliste travaille à faire fructifier vos finances en minimisant vos impôts.

Dois-je engager les deux si je suis incorporé ?

Dans bien des cas, oui. Quand vous êtes incorporé, votre situation fiscale devient plus complexe, et il est souvent utile d’avoir à la fois un comptable pour gérer les opérations courantes et un fiscaliste pour élaborer des stratégies adaptées à votre entreprise et votre profil.

 

Ils peuvent collaborer pour vous assurer d’avoir à la fois une comptabilité en ordre et une optimisation fiscale efficace. Travailler avec les deux vous donne un duo gagnant pour protéger vos intérêts et maximiser vos avantages.

Coût d’un fiscaliste pour médecin : à quoi s’attendre ?

Voici un aperçu des tarifs habituels selon le type de service que vous pourriez demander à un fiscaliste spécialisé pour médecins :

Type de service Fourchette de prix
Déclaration fiscale personnelle simple 300 $ à 800 $
Déclaration avec société incorporée 1 000 $ à 2 500 $
Planification fiscale avancée 2 000 $ à 5 000 $
Forfaits annuels avec services complets 3 000 $ à 10 000 $

Pourquoi les prix d'un fiscaliste pour médecins varient-ils ?

Le coût dépend surtout de la complexité de votre situation fiscale.

 

Par exemple, un médecin avec une société incorporée, des investissements et plusieurs sources de revenus aura besoin d’une planification plus poussée, donc le prix sera plus élevé. Les stratégies fiscales personnalisées, comme le fractionnement de revenu ou la planification successorale, demandent aussi plus de travail.

 

Enfin, le niveau d’expérience du fiscaliste et la région où il exerce peuvent aussi influencer les tarifs !

Checklist fiscale pour médecins au Québec

  • Est-ce que j’ai reçu tous mes feuillets (T4A, T5, Relevé 1, etc.) ?
  • Est-ce que j’ai inclus toutes mes cotisations REER ?
  • Est-ce que j’ai déclaré mes ventes de placements ?
  • Est-ce que je suis incorporé ? Ai-je un fiscaliste pour ma société ?
  • Est-ce que j’ai des actifs à l’étranger à déclarer ?
  • Est-ce que j’ai bien utilisé le fractionnement de revenu ?
  • Est-ce que mon conjoint a un revenu lié à ma société que je peux déclarer ?

Comment choisir un bon fiscaliste pour médecin au Québec ?

Trouver le bon fiscaliste, ce n’est pas juste quelqu’un pour faire vos impôts. C’est surtout un professionnel qui comprend bien votre réalité de médecin, vos défis, et qui sait comment vous aider à payer moins d’impôts sans complications. Voici les points importants à considérer avant de prendre une décision.

Quels critères privilégier ?

Demandez une consultation gratuite avec un fiscaliste pour médecins dès aujourd'hui !

Les médecins québécois font partie des professionnels les plus taxés. Une bonne stratégie fiscale peut vous faire économiser des dizaines de milliers de dollars par an. Entourez-vous d’un fiscaliste compétent qui comprend vos réalités professionnelles et personnelles.

 

Conseil final : Dès votre entrée en pratique, investissez dans un bon fiscaliste, cela vous rapportera bien plus que son coût.

Comment baisser son impôt à payer en tant que médecin au Québec

Comment baisser son impôt à payer en tant que médecin au Québec ?

Être médecin au Québec, c’est consacrer sa vie aux autres et constamment donner. Mais quand vient le temps de faire vos impôts, vous vous demandez peut-être comment arrêter de donner un peu, et alléger la facture. Donc, comment baisser son impôt à payer en tant que médecin ? 

 

Ce qui est bien, c’est qu’il y a plusieurs stratégies fiscales tout à fait légales pour réduire vos impôts et garder plus d’argent dans vos poches.

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Quelles déductions et crédits pouvez-vous réclamer en lien avec votre pratique médicale ?

1Pouvez-vous verser un salaire à votre conjoint ou vos enfants ?

Oui, et c’est une excellente stratégie ! Si votre conjoint ou vos enfants travaillent pour votre clinique ou pour vous (comptabilité, gestion, nettoyage, etc.), vous pouvez leur verser un salaire raisonnable. Ça permet de répartir le revenu dans la famille et de réduire votre revenu imposable personnel. Attention, évidemment le montant doit être justifié par un travail réel.

Exemple
Vous pourriez payer 10 000 $ à votre conjointe pour gérer les horaires, la facturation ou les appels. Ce montant devient une dépense admissible pour vous, et elle sera imposée à un taux moindre, surtout si elle gagne peu.

2Vos cotisations professionnelles sont-elles déductibles ?

Absolument. Vos cotisations à un ordre professionnel (ex. : Collège des médecins du Québec), syndicats médicaux ou associations professionnelles sont complètement déductibles. Ces montants peuvent rapidement s’accumuler, donc ne les oubliez pas.

📌

Certaines cotisations à des publications ou revues scientifiques peuvent aussi être déductibles si elles sont essentielles à votre pratique.

3Et les primes d’assurance responsabilité professionnelle ?

Les primes que vous payez pour vous protéger contre les fautes professionnelles (ex. : CNPS ou autres assureurs) sont considérées comme des frais d’exercice. Vous pouvez donc les inscrire comme déduction d’entreprise ou de travailleur autonome.

4Est-ce que les cotisations à l’assurance-emploi sont pertinentes pour vous ?

Ça dépend, si vous êtes salarié d’un hôpital ou d’une clinique, vous cotisez probablement à l’assurance-emploi, parce que ce n’est pas optionnel, mais elles peuvent influencer certains crédits d’impôt selon votre situation. Si vous êtes incorporé, vous pouvez aussi choisir de cotiser volontairement, mais c’est plutôt rare chez les médecins.

5Avez-vous déménagé pour le travail ?

Si vous vous êtes rapprochés pour un nouvel emploi, une résidence et même un stage, vous pouvez déduire vos frais de déménagement. Ça inclut le transport, les repas en route, l’entreposage, et même l’hébergement temporaire.

Exemple
Vous déménagez de Trois-Rivières à Montréal pour accepter un poste en spécialité à l’hôpital. Vous pouvez déduire les frais de camion de déménagement, les repas en chemin, les nuits d’hôtel en attendant votre nouveau logement, et même les frais de changement d’adresse.

6Êtes-vous admissible au crédit d’impôt à l’emploi du Canada ?

C’est un crédit non remboursable qui vise à soutenir les travailleurs. Son montant dépend de votre revenu d’emploi. Bien qu’il soit généralement plus utile aux faibles revenus, certains médecins salariés pourraient y avoir droit, surtout en début de carrière, comme les résidents.

7Travaillez-vous à partir de la maison ?

Si vous faites du télétravail pour des tâches administratives ou des suivis de dossiers depuis la maison, vous pouvez clairement déduire une partie des frais de bureau à domicile : électricité, internet, fournitures, etc. Gardez des traces et faites le calcul selon l’espace utilisé. C’est assez simple !

Exemple
Si votre bureau occupe 10 % de la superficie totale de votre logement, vous pouvez déduire 10 % de vos frais d’électricité et de chauffage.

8Est-ce que vous utilisez votre auto pour le travail ?

Si vous vous déplacez entre plusieurs cliniques ou hôpitaux, vous pouvez déduire certains frais de voiture : essence, entretien, assurance, location ou amortissement. Gardez vos preuves de kilométrage et vos reçus.

💡

Une application comme MileIQ ou un bon vieux carnet papier vous aidera à rester en règle avec Revenu Québec et l’ARC.

Quels crédits d’impôt peuvent vous aider si vous avez une famille ou des personnes à charge ?

1Pouvez-vous transférer les crédits inutilisés de votre conjoint ?

Oui. Si votre époux ou conjoint de fait a des crédits d’impôt qui ne sont pas utilisés (ex. : montant personnel de base), vous pouvez en prendre une partie. Ça peut aider à réduire votre propre impôt à payer, surtout si votre conjoint a peu ou pas de revenu.

2Avez-vous droit à un montant pour conjoint à charge ?

Encore une fois, si votre conjoint a peu ou pas de revenus, vous pouvez réclamer un montant pour époux ou conjoint de fait, ce qui va diminuer votre revenu imposable. C’est un crédit qui peut atteindre plus de 15 000 $ de revenu admissible à un taux réduit.

3Pouvez-vous demander un montant pour une autre personne à charge ?

Oui, dans le cas où vous vous occupez financièrement d’une personne à charge qui est admissible (enfant majeur handicapé, parent âgé, etc.), certains crédits sont accessibles. C’est une option souvent oubliée mais qui peut être de plusieurs centaines de dollars d’économie.

4Le crédit canadien pour aidant naturel vous concerne-t-il ?

Si vous prenez soin d’un proche ayant une déficience (parent, enfant, conjoint), le crédit peut s’appliquer. C’est sûr que ça varie selon le lien familial et la situation. Il peut être combiné avec d’autres crédits pour aidants selon le cas.

5Les frais de garde d’enfants sont-ils déductibles ?

Oui, disons que vous payez pour une garderie, un service de garde scolaire ou une gardienne à la maison pendant que vous travaillez, les frais sont déductibles au provincial et peuvent vous donner droit à un crédit au fédéral. Gardez tous les reçus.

Exemple
Un couple de médecins ayant deux enfants à la garderie à temps plein pourrait récupérer plusieurs milliers de dollars en crédits chaque année.
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Comment vos cotisations à l’épargne et à la retraite peuvent-elles vous faire économiser ?

1Vos cotisations REER réduisent-elles vos impôts ?

Absolument. Les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) sont entièrement déductibles de votre revenu imposable. C’est l’une des meilleures façons de faire baisser votre impôt, surtout si vous gagnez un revenu élevé comme médecin.

💡
Contribuer tôt dans l’année maximise l’intérêt composé, et reporter vos droits inutilisés est toujours possible.

2Le Régime de pensions du Canada, est-ce pertinent pour vous ?

Si vous êtes salarié, vous cotisez au RPC (Régime de pensions du Canada). Ces cotisations sont obligatoires, mais elles donnent accès à des prestations de retraite et d’invalidité. Elles figurent également dans les calculs pour certains crédits.

Quelles autres déductions ou crédits ne faut-il surtout pas oublier ?

1Avez-vous engagé des frais financiers ?

Certains frais d’intérêt ou de gestion liés à des placements sont déductibles. Si vous avez emprunté pour investir, par exemple, vous pourriez réduire votre revenu imposable avec ces frais. Attention toutefois à ne pas inclure les intérêts liés à votre résidence principale.

2Achetez-vous une première maison ?

Le crédit pour l’achat d’une habitation peut vous donner un petit coup de pouce si vous achetez votre première maison (jusqu’à 1 500 $ de crédit d’impôt). Cela inclut les maisons neuves ou existantes.

Une jeune omnipraticienne qui achète un condo à Laval en début de carrière pourrait bénéficier de ce crédit, en plus d’utiliser son RAP (Régime d’accession à la propriété) via son REER.

3Les frais médicaux sont-ils admissibles ?

Oui. Vous pouvez réclamer les frais médicaux importants non couverts par la RAMQ ou votre assurance (ex. : traitements dentaires, lunettes, soins non remboursés). Le montant doit dépasser un certain seuil basé sur votre revenu.

4Êtes-vous admissible au crédit pour personnes handicapées ?

Si vous, votre conjoint ou une personne à charge avez une déficience grave et prolongée, vous pouvez demander ce crédit non remboursable. Il est aussi possible de le transférer à un proche si vous n’en avez pas besoin.

5Faites-vous des dons de bienfaisance ?

Les dons à des organismes reconnus donnent droit à un crédit d’impôt généreux. C’est une belle façon de contribuer à la société tout en réduisant son impôt à payer.

📌
Regroupez vos dons sur deux ou trois ans pour dépasser les seuils minimums et maximiser vos crédits.

Quelles considérations fiscales spécifiques s’appliquent aux médecins en exercice ?

Devez-vous percevoir la TPS et la TVQ ?

Les services médicaux couverts par la RAMQ sont généralement exempts de taxes, mais certains actes non couverts (bilans, certificats, soins esthétiques, etc.) doivent être taxés. Renseignez-vous sur vos obligations de perception et de remise.

➡ Exemple : Si vous facturez des évaluations médicales pour des compagnies d’assurances ou des formulaires non couverts, vous devez les taxer — même si ce n’est qu’une partie marginale de votre pratique.
Est-ce avantageux de vous incorporer ?

Beaucoup de médecins choisissent de s’incorporer pour payer moins d’impôt en tirant parti du taux d’imposition des petites entreprises et en différant leur revenu personnel. Mais attention : ce n’est pas toujours la meilleure option selon votre situation. Consultez un fiscaliste avant de vous lancer.

📌
À retenir : L’incorporation peut aussi vous permettre de fractionner le revenu avec des membres de la famille, accumuler des placements dans la société, et bâtir une retraite fiscalement avantageuse.

Gardez plus d’argent avec une consultation fiscale 100 % gratuite

Vous travaillez fort, et vous méritez de payer juste ce qu’il faut en impôt, pas plus. En connaissant les crédits, déductions et stratégies fiscales adaptés à votre profession, vous pouvez alléger votre fardeau fiscal sans rien cacher au fisc.

Mais souvenez-vous : la fiscalité est un domaine complexe. Pour maximiser vos économies et éviter les erreurs, n’hésitez pas à consulter un comptable spécialisé auprès des professionnels de la santé.