Fiscaliste pour Médecins | Optimisation fiscale pour professionnels de la santé
L’optimisation fiscale, pour vous, médecins du Québec, ce n’est pas qu’une simple affaire de chiffres. C’est une démarche annuelle essentielle qui peut transformer considérablement votre patrimoine. On observe que de nombreux professionnels de la santé omettent des étapes clés, ce qui peut leur coûter des milliers de dollars en impôts.
Une étude de cas chez Fiscalité Médecins (2024) le démontre : un médecin de famille qui a bien optimisé sa situation avec sa société professionnelle a pu économiser en moyenne 30 000 $ en impôts et cotisations par rapport à un collègue non incorporé. Imaginez : cette somme, réinvestie chaque année, devient un capital solide pour votre retraite !
- Ce guide est votre repère, une checklist simple pour ne rien oublier et véritablement maximiser votre situation fiscale d'ici la fin de l'année.

Optimiser sa situation fiscale : le calendrier des médecins du Québec
Soyons clairs, en tant que professionnel de la santé au Québec, votre fiscalité diffère grandement de celle d’un salarié. C’est parfois un véritable défi ! Vous devez gérer l’année fiscale de votre société professionnelle (FMPQ), vos propres finances personnelles, et une multitude de dates limites pour les cotisations et les déclarations. L’optimisation fiscale, ce n’est ni magique, ni illégal, bien au contraire !
C’est l’art d’utiliser toutes les règles et les outils à votre disposition pour réduire, reporter et structurer votre impôt, le tout légalement. C’est une question de stratégie pertinente et de planification minutieuse. Sans cela, il est facile de laisser filer des dizaines de milliers de dollars chaque année. D’où l’importance capitale de cette checklist.
Votre checklist fiscale annuelle pour les médecins
C’est votre feuille de route pour enfin maîtriser votre fiscalité. Nous allons la séparer en deux grandes étapes, chacune comportant des points essentiels à cocher.
Étape #1 : Optimisation de votre société professionnelle (FMPQ)
Si vous êtes incorporé, votre société est votre plus grand levier fiscal. Voici les points à passer au crible avant que son année fiscale ne se termine.
-
•
Vérifiez toutes vos dépenses déductibles : Chaque facture, chaque reçu… conservez tout ! Nous parlons des frais professionnels (congrès, abonnements spécialisés, formations), des frais de bureau si vous travaillez de chez vous, des frais de véhicule pour vos déplacements, de vos équipements. Franchement, un examen attentif avec un expert peut révéler des milliers de dollars de déductions oubliées. Et cela, cela réduit directement l’impôt de votre société.
-
•
Décidez de votre rémunération (salaire vs. dividendes) : Ah, la grande question annuelle ! Salaire ou dividendes ? Le salaire, lui, est excellent pour créer des droits au REER et au RRQ (nous parlons d’environ 4 320 $ au RRQ sur un salaire de 150 000$ en 2024). Cela vous assure une meilleure rente à la retraite et réduit votre impôt personnel immédiatement. Les dividendes sont plus flexibles, surtout si vous faites de la planification familiale avec votre conjoint. Mais attention, ils ne génèrent pas de droits REER. La meilleure stratégie dépend vraiment de vos objectifs : est-ce que c’est l’épargne retraite qui prime, ou la flexibilité pour vos liquidités et votre famille ? Il faut adapter cela à vos besoins !
-
•
Pensez à l’investissement corporatif : Les bénéfices que vous ne retirez pas de votre société ? Ils sont imposés à un taux très avantageux (autour de 12,2 % au Québec pour les premiers 500 000 $ de revenus actifs). Réinvestir ces fonds dans des placements au sein de la société, c’est une stratégie de croissance de patrimoine très efficace, car l’argent travaille pour vous à l’abri de l’impôt personnel immédiat. Un véritable atout !
-
•
Analysez la performance de vos placements corporatifs : Prenez le temps de revoir comment vos placements en société se portent. Rapporte-t-il ce qu’il faut ? La composition de votre portefeuille est-elle toujours pertinente ? C’est souvent l’occasion de repérer de belles opportunités pour optimiser votre stratégie ou réaliser des gains en capital au bon moment.
-
•
Exploitez le Compte de Dividende en Capital (CDC) : Cet outil, c’est un avantage fiscal pour les propriétaires de sociétés ! Si votre société vend un placement avec un gain en capital, la moitié de ce gain (la partie non imposable, vous suivez ?) peut vous être versée en franchise d’impôt. C’est une façon ingénieuse de récupérer des fonds sans payer d’impôt supplémentaire. À ne pas négliger !
Étape #2 : Planification de votre fiscalité personnelle
Maintenant que votre société est bien gérée, tournons-nous vers votre déclaration de revenus personnelle. L’objectif : maximiser vos remboursements ou réduire ce que vous devez au fisc.
-
•
Maximisez vos cotisations REER : C’est l’outil principal pour alléger votre facture d’impôt personnelle. Le plafond pour 2024 est de 31 560 $. Chaque dollar que vous y versez est déduit de votre revenu imposable. Résultat ? Un remboursement immédiat et votre épargne qui grossit tranquillement à l’abri de l’impôt jusqu’à la retraite. Que demander de plus ?
-
•
Utilisez votre CELI à fond : Le CELI, c’est le parfait complément du REER. Un atout indispensable ! Vous cotisez avec de l’argent déjà imposé, mais ensuite, tous les rendements et les retraits sont totalement libres d’impôt. Le plafond pour 2024 est de 7 000 $. C’est idéal pour votre fonds d’urgence, pour un projet immobilier, ou même comme revenu d’appoint à la retraite sans que cela impacte vos prestations gouvernementales. La flexibilité incarnée !
-
•
Ne laissez aucun crédit d’impôt de côté : Ne sous-estimez jamais l’effet cumulatif de ces petits crédits qui, mis bout à bout, font une différence notable. Les frais médicaux, les dons de bienfaisance, les intérêts sur vos prêts étudiants, les frais de garde d’enfants… et même si vous avez déménagé pour la pratique, il existe des crédits ! Un bon fiscaliste, ça sert aussi à cela : repérer toutes ces opportunités pour vous.
-
•
Envisagez le REER de conjoint : Si votre conjoint a un revenu plus bas que le vôtre, cotiser à son REER (et obtenir la déduction fiscale sur votre déclaration !) est une excellente stratégie. À la retraite, lorsque les fonds seront retirés, ils seront imposés à sa tranche d’imposition, généralement plus basse que la vôtre. C’est cela, l’optimisation fiscale familiale !

Checklist fiscale annuelle pour les médecins : un rappel rapide pour finir
Avant de clore l’année fiscale, faites un tour d’horizon rapide. Avez-vous coché toutes ces cases pour une fiscalité vraiment à son meilleur ?
Société professionnelle :
-
☐
Avez-vous revu toutes les dépenses déductibles de votre société ?
-
☐
Avez-vous pris la meilleure décision entre salaire et dividendes pour l’année ?
-
☐
Avez-vous mis en place des stratégies d’investissement corporatif ?
-
☐
Avez-vous analysé la performance de vos placements corporatifs ?
-
☐
Avez-vous exploré les possibilités d’utilisation de votre Compte de Dividende en Capital (CDC) ?
Fiscalité personnelle :
-
☐
Avez-vous maximisé vos cotisations REER ?
-
☐
Avez-vous maximisé vos cotisations CELI ?
-
☐
Avez-vous identifié tous les crédits d’impôt potentiels ?
-
☐
Avez-vous envisagé un REER de conjoint ?
Soutien expert :
-
☐
Travaillez-vous avec un fiscaliste qui comprend *vraiment* votre réalité de médecin ?
FAQ - Optimiser sa situation fiscale comme médecin au Québec
Ah, la question à un million ! Honnêtement, cela dépend vraiment de votre situation. Si vous visez des droits REER et une bonne rente RRQ, le salaire est souvent le plus intéressant. Si la flexibilité pour le fractionnement de revenu avec votre conjoint est votre priorité (avec certaines conditions strictes, bien sûr), alors les dividendes peuvent l’emporter. Le mieux, c’est une évaluation annuelle avec un bon fiscaliste. C’est un choix qu’on ne fait pas à la légère !
Absolument ! Et c’est une piste souvent sous-exploitée. Au-delà du fameux REER de conjoint, si votre conjoint participe (même en tant qu’administrateur ou employé) à votre société professionnelle, il peut recevoir un salaire. Cela lui crée des droits REER et des cotisations RRQ, tout en réduisant le revenu imposable de votre société. S’il est actionnaire, des stratégies de fractionnement de dividendes sont aussi possibles, toujours en respectant les règles fiscales, cela va de soi. C’est une vraie stratégie d’équipe !
Un comptable généraliste, c’est un professionnel de la tenue de livres et des déclarations de base, et c’est très bien ! Mais la fiscalité des médecins, c’est un créneau très pointu. Un fiscaliste spécialisé dans votre réalité comprendra toutes les subtilités : les ententes RAMQ, les particularités des sociétés pro, les stratégies d’investissement corporatif, ou encore l’utilisation du CDC. C’est cette expertise de pointe qui débusque les optimisations que d’autres pourraient laisser passer. C’est un investissement qui, à long terme, vous fera économiser bien plus que ses honoraires. Vraiment !

Rencontrez gratuitement un spécialiste de la fiscalité des médecins dès aujourd’hui !
L’optimisation fiscale, ce n’est pas à faire une fois mais un processus continu, une habitude à prendre. Utiliser cette checklist, c’est vous donner les moyens de mettre de l’ordre dans vos finances et de vous assurer que vous ne laissez pas d’argent sur la table. Chaque dollar économisé en impôts, c’est un dollar de plus qui travaille pour vous. Il est grand temps de passer à l’action et de sécuriser votre avenir financier, et on est là pour ça !
Obtenez une Consultation 100% Gratuite !
- Remplissez notre formulaire pour réserver votre consultation gratuite avec un fiscaliste expérimenté et spécialisé dans l’optimisation des finances de médecins.